Des plans initiaux de Jacques François Lesaffre en 1777 (disciple de l'architecte en vogue à l'époque Gabriel), on retrouve aujourd'hui dans le château les élévations symétriques, l'harmonie des couleurs de la brique et de la pierre, et les toits à la Mansart. En entrant dans le hall, deux colonnes galbées d'ordre dorique encadrent le passage à gauche comme cela était de mode dans la seconde partie du XVIIIè siècle.
Cette famille fut la dernière à habiter le château, qui se dégradât considérablement au fil du temps. Planchers brûlés, volailles dans les salons, toitures effondrées témoignaient dans les années 1960 de la triste désolation de l'ensemble de la propriété.
... Jusqu'à l'heureuse initiative de responsables économiques régionaux qui se rassemblèrent pour acquérir et mettre en valeur le bâtiment ainsi que les 250 hectares de terre qui l'entourent. Visionnaires des besoins d'un habitat qualitatif dans la région, interpellés par les remises en cause du seul terrain de golf existant à l'époque dans la métropole, encouragés par les premières réalisations du même type dans la région parisienne, ils entreprirent la création d'un vaste domaine d'habitations autour d'un golf.
S'entourant des talents du célèbre paysagiste anglais Russel Page, ces entrepreneurs audacieux décident alors la plantation de 32000 arbres sélectionnés, la réhabilitation du château avec l'architecte des Bâtiments de France, Monsieur Jourdain, et la réalisation progressive de deux parcours avec Messieurs Hawtree, célèbre architecte britannique, et Trent Jones, père et fils. Il est intéressant de souligner que les neuf premiers trous de ce dernier terrain furent réalisés par Trent Jones père et les neuf derniers par Trent Jones fils.
Seuls deux clubs dans le monde présentent cette particularité !
Greens de sable, greens de terre, bunkers et plans d'eau, vaste practice et zones spécifiques d'entraînement petit jeu, forment autour du majestueux édifice, un des plus appréciés terrains de golf français.